Histoire d’apprentissage de la langue chinoise et Expérience d’étude en chine
1. Introduction
La Chine est actuellement le pays dont la croissance économique est considérable dans le monde. La langue chinoise est aussi l’une des langues les plus couramment parlées dans le monde, et de plus en plus de personnes apprennent le chinois partout dans le monde. Dans cette perspective, de nombreux pays, y compris le Burundi, ont ouvert des Instituts Confucius pour permettre l’apprentissage du chinois. En tant que base d’enseignement de la langue chinoise, l’Institut Confucius offre aux apprenants un bon service d’enseignement et un environnement d’apprentissage qui permet aux personnes intéressées par la cette langue de pouvoir l’apprendre facilement, mais aussi de pouvoir permettre sa dissémination partout dans le monde. En conséquence, chacun des étudiants qui apprennent la langue chinoise à l'Institut Confucius a son histoire et son expérience d’apprentissage de cette langue.
2. Présentation et expérience de mes études du chinois à l'ICUB[1]
Je m'appelle MFITIYE FERDINAND, je suis actuellement professeur de la langue chinoise à l'Institut Confucius de l'Université du Burundi. Je suis diplômé de l'Université du Burundi, Faculté des Sciences de l’Ingénieur, Département des Technologies de l’Information et de la communication, domaine des Télécommunications. De 2012 à 2016, j'ai étudié la langue chinoise à l'Institut Confucius de l'Université du Burundi. De 2013 à 2014, j'ai étudié la langue et la culture chinoise à l'Université Normale de Shenyang en Chine. De 2016 à 2018, j'ai fait le cycle de Master en Education Internationale de la Langue Chinoise à l'Université de Bohai en Chine. Personnellement, je me sens sérieux, organisé et responsable. L’histoire de mon apprentissage de la langue chinoise est ordinaire, mais fait l’objet d’élément indispensable de ma vie. En fait, depuis mes études secondaires, j’avais toujours eu un rêve d'aller étudier dans un pays aussi puissant que la Chine. Heureusement, en 2012, l'Institut Confucius a été créé à l'Université du Burundi. À ce moment-là, j’étudiais aussi à l'Université du Burundi. Je me suis alors fait inscrire pour commencer à apprendre la langue chinoise. Ce fut mon premier contact avec la langue et la culture chinoise. Lorsque j'ai commencé à apprendre le chinois, je sentais qu’il était très difficile à apprendre: sa prononciation, son écriture, etc., m’étaient tellement difficiles. Certains des étudiants avec qui nous étudions ensemble ont abandonné pour de diverses raisons, y compris le fait qu’ils ne pouvaient pas surmonter toutes ces difficultés. Quand j'étais au premier niveau d’apprentissage du chinois, je ressentais aussi beaucoup de difficultés. A cette époque, en plus d’apprentissage des cours du chinois, je devais aussi suivre mes propres cours de la faculté. Par conséquent, lorsqu’il y avait des examens ou quand j’étais surchargé par les cours de la faculté, mon taux de présence dans le cours du chinois diminuait progressivement. Plus tard, j'ai aussi commencé à avoir l'idée d’abandonner l’apprentissage du chinois. Heureusement mon professeur du chinois tirait beaucoup d’attention sur moi. D’ailleurs pour bien assurer un bon enseignement, un bon enseignant doit prêter une attention particulière à la situation d'apprentissage de chaque étudiant. Mon professeur m'a alors beaucoup conseillé de ne pas abandonner l'apprentissage du chinois. Il me disait que si je pouvais continuer à apprendre le chinois jusqu'à ce que je réussisse l’examen du niveau 5 de la langue chinoise (HSK5), mes capacités d'expression en chinois seraient définitivement meilleures. Il m'a toujours encouragé et m'a également dit beaucoup d'argots chinois sur le courage et la persistance. À partir de ce moment-là, j'ai eu le courage de continuer à apprendre le chinois et je l'ai gardé jusqu'à présent.
3. Expérience de mes études à l'Université normale de Shenyang
On dit souvent que la volonté mène toujours au pouvoir. Grâce à mes efforts, à l'encouragement et l'aide de mes professeurs du chinois, mon rêve a été finalement réalisé. En 2013 j'ai pu obtenir une bourse d’étude de l’Institut Confucius de l’Université du Burundi pour aller étudier, pendant une année, la langue et la culture chinoise à l'Université Normale de Shenyang en Chine. C'était ma première fois d’aller en Chine. L'Université Normale de Shenyang se trouve dans la ville de Shenyang, la capitale de la province de Liaoning. La province de Liaoning est située au nord-est de la Chine, au sud de la mer Jaune et de la mer de Bohai, et à la frontière avec la Corée du Nord. Liaoning est aussi une porte d'entrée vers le nord-est et l'Est de la région autonome de la Mongolie intérieure. Elle comporte 14 villes dont Shenyang, Dalian, Jinzhou, Fushun, Anshan, Benxi, Liaoyang, Fuxin, Dandong, Panjin, Yingkou, Tieling et Huludao. Sa superficie est de 145 900 Km2 et sa population s’élevait à 42 980 000 habitants en 2007, avec une densité de 295 hab/km2. Pendant cette année que j’ai passée à l'Université Normale de Shenyang, j’ai pu visiter les différents lieux de ces trois premières villes des villes ci-haut citées, par exemple le parc Xinghai de la ville de Dalian et la montagne Bijiashan située dans la ville de Jinzhou. Quand je suis arrivé en Chine, je me sentais comme si j’étais dans un nouveau monde. Au début, ce n’était pas très facile pour moi de pouvoir communiquer avec les Chinois parce que je ne pouvais pas très bien m’exprimer en chinois. Toutefois, je me suis finalement fait beaucoup d’amis par ce que les gens de Shenyang sont chaleureux et hospitaliers. Ils m’aidaient beaucoup à surmonter les difficultés de la vie, y compris les problèmes que je rencontrais dans mes études. Les enseignants de l’Université Normale de Shenyang sont sérieux et responsables. En classe ils nous donnaient souvent des conseils ciblés sur l’apprentissage du chinois. Ils ont joué un rôle primordial dans l’amélioration de mon niveau actuel du chinois. Il existe de nombreuses places touristiques à Shenyang, et les plus célèbres sites historiques. Pendant mon séjour à Shenyang, j’ai pu visiter de nombreuses places touristiques y compris la cité interdite de Shenyang, les mausolées impériaux, les zones pittoresques aux montagnes verdoyantes, le parc Beiling, le paradis traversé par la rivière Hun, le temple impérial d’été, le lac occidental Xinmin et ainsi de suite. Vivre à Shenyang m'a également donné l'occasion d'apprendre le dialecte du nord-est de la Chine. Au début, je ne comprenais pas le dialecte du Nord-est, plus tard, j'ai été de plus en plus en contact avec les gens du Nord-est, et maintenant je peux comprendre leur dialecte. Mes études d'une année à l'Université normale de Shenyang ont considérablement amélioré mes compétences en chinois. Apprendre le chinois fait le rêve de ma vie. A la fin de l’année 2014, après être diplômé de l'Université normale de Shenyang, je suis retourné au Burundi pour poursuivre mes études de la faculté. Après mon retour dans ma patrie, bien que la pression de mes études de la faculté soit grande, mais je n’ai jamais pensé à abandonner l’apprentissage de la langue chinoise. D’une part j’étudiais mes cours de la faculté, d’une autre part je poursuivais l’apprentissage du chinois à l’Institut Confucius. Finalement, j'ai terminé mes études universitaires avec une mention « Distinction» et en même temps j’ai réussi au test du niveau 5 de la langue chinoise « HSK 5». Après avoir obtenu mon diplôme universitaire, j'ai été embauché par l'Institut Confucius de l'Université du Burundi en tant que secrétaire de cet Institut et j’y ai travaillé pendant une année.
4. Expérience de mes études à l'Université de Bohai
Le travail acharné porte toujours de bons fruits. En 2016, j'ai également obtenu une bourse de Master de l'Institut Confucius et je suis allé étudier l’Education Internationale de la Langue Chinoise à l'Université de Bohai en Chine. Après deux ans d'études à l'Université de Bohai, bien que les cours que nous apprenions soient quelques fois difficiles, mais je continuais toujours de travailler dur pour bien m’adapter au système d’enseignement chinois, par ce que j’étais le seul africain dans une classe de plus de 45 étudiants chinois. Quand il y avait des choses que je ne comprenais pas, je demandais souvent l’aide de mes enseignants et de mes camarades de classe. Mon amélioration du niveau de la langue chinoise s'explique par deux raisons. Premièrement, mes professeurs ont porté une attention particulière à moi pendant les cours et m'ont aidé à résoudre à temps les problèmes en classe. Les enseignants de l’Université de Bohai sont très responsables et enthousiastes de leur travail et leurs méthodes d’enseignement m'ont profondément impressionné. Deuxièmement c’est l'aide de mes camarades de classe. Avec leur aide, mon niveau de chinois s'est considérablement amélioré et j'ai pu aussi réussir à l'examen du niveau 6 de la langue chinoise (HSK 6). Je chéris surtout l'occasion d'étudier ce cycle de Master. Tout était bien à l'université de Bohai. Afin d'améliorer mon chinois, je regardais souvent des émissions télévisées et des films chinois. Les installations du campus de l'université de Bohai sont également parfaites. Les petits supermarchés sont partout et les étudiants peuvent facilement trouver ce dont ils ont besoin dans le campus. Il y a de nombreux terrains de sport dans le campus et les étudiants peuvent également jouer au football, au basket-ball, au tennis et plus encore. Il y a aussi beaucoup de belles prairies, de petits lacs artificiels, une chute d’eau artificielle, de bons jardins de fleurs et autres endroits où les étudiants peuvent se reposer et se divertir. Il existe également une grande et belle bibliothèque dans au centre du campus qui accueille chaque jour de nombreux étudiants et j’allais souvent à la bibliothèque pour étudier. Maintenant, j’ai une bonne maitrise de la météo, les festivals et la nourriture en Chinois. Je me souviens que lorsque je suis arrivé en Chine pour la première fois, c’était pendant l’hiver. Au début je ne sortais pas souvent à cause du froid, la température peut descendre jusqu'à -30 degré Celsius dans certaines villes du nord de la Chine. Tous les rivières et les lacs deviennent de la glace à tel point que les gens vont au dessus pour jouer de la balle ou du jeu de ski. Je restais alors dans le dortoir car il y a des systèmes de chauffage. Mais après une année, non seulement je m'y suis habitué, mais aussi j'ai commencé à aimer l'hiver. Bien qu'il fasse très froid en hiver, mais la neige est agréable à regarder. Je me souviens de la première fois que j'ai vue de la neige, j'étais très excité! La culture chinoise est très intéressante : le kung-fu chinois, la calligraphie chinoise, la cuisine chinoise, la danse et la musique m’intéresse beaucoup. Je me suis fait beaucoup d'amis de plusieurs nationalités en Chine. Nous pouvons jusqu’à présent communiquer via les réseaux sociaux et s’entraider mutuellement. Dans le cadre de mon apprentissage du chinois, j'ai également participé à de nombreuses activités liées à la culture chinoise. En 2015, j’ai participé à la 15ème édition des préliminaires de la compétition « Pont vers le chinois » qui était organisée par l'Institut Confucius de l’Université du Burundi et j'ai remporté le troisième prix. A l'Université Normale de Shenyang, j'ai participé au concours d'écriture organisé par le Collège d'éducation international de l'Université Normale de Shenyang sur le thème «Étudier à Shenyang» et j'ai remporté le deuxième prix. En juin 2017, j'ai participé à la 1ère édition de la compétition du camp d'été « Chinese Language Teaching Idols» qui était organisée par l’Université des langues de Pékin et j'ai fait partie du top 50 du pays. En juin 2017, j'ai également participé à la 3ème édition du concours d'aptitudes des diplômés de Master en Education Internationale du Chinois qui était organisée par le « Collège d'Echanges Internationales » de l'Université de Bohai et j'ai pu remporter le premier prix. Au même moment, mon travail d’art de couper le papier nommé «Happy Family» a remporté le troisième prix de l'exposition intitulée «La culture folklorique dans le campus» de la ville de Jinzhou. Le 27 Avril 2018, j'ai également participé à la 2ème édition de la compétition du camp d'été «Chinese Teaching Idols» qui était organisé par l'Université de Tianjin et j'ai remporté le prix d'excellence.
J'ai aimé beaucoup l'Education Internationale Chinoise, même si elle semble difficile pour les étrangers, mais j’étais toujours prêt à dépenser beaucoup de temps et d'efforts pour comprendre. Les deux années d'études, de stage et de vie ont été très bénéfiques pour moi, mais il y a eu aussi des difficultés. Au cours de mes études, j’ai soigneusement complété les différents cours du programme de maîtrise et j’ai entrepris les tâches d’enseignement pendant la période postuniversitaire, notamment les tâches en classe, les stages et les conférences. Dans mes études habituelles, je ne m’absentais jamais au cours, je n'arrivais pas en retard en classe et je me concentrais toujours à écouter ce que les enseignants nous enseignaient. Pendant le cours, je prenais souvent des notes en classe, mais à cause de mon écriture des caractères chinois relativement lente par rapport aux étudiants chinois, il m’était parfois difficile de prendre les notes. Afin de remédier à cela, j’utilisais parfois un téléphone portable pour prendre des photos ou enregistrer le contenu du cours et le relire en dehors de la classe et après l’école. J’allais souvent à la bibliothèque pour consulter les livres relatifs aux cours et à mon domaine de recherche. Je faisais aussi des recherches sur internet en utilisant souvent les moteurs de recherche comme Zhiwang, Baidu et autres pour chercher les documents relatifs à mon cursus académique et qui seraient propices à la rédaction de ma thèse de fin d’études de Master. Cela a favorisé mon accumulation de connaissances dans de nombreux aspects, y compris les méthodes de lecture de la littérature et la capacité d’expressions écrites du chinois. Face aux difficultés d'apprentissage, je demandais souvent de l'aide aux enseignants ou aux camarades de classe. Certaines des difficultés que j'ai rencontrées comprenaient également la difficulté de rédiger ma thèse de fin d’études. Lorsque j'ai commencé à préparer ma thèse de fin d'études, je ne savais presque pas comment l'écrire car c'était la première fois que je rédigeais une thèse en chinois. À cette époque, je ne savais pas bien le format des papiers et thèses chinois, la conception des questionnaires d’enquête et l’utilisation de l’expression écrite. Dans le monde, rien n’est impossible pour ceux qui sont déterminés à atteindre un objectif. Grâce à mes efforts et l’aide de mes professeurs, j’ai pu écrire et défendre publiquement ma thèse, et j’en suis sorti ave une mention «Distinction». Donc, lorsque nous rencontrons des difficultés, nous ne devons pas nous sentir déprimés ou nous arrêter à mi-chemin, pourtant nous devons y faire face avec un grand courage et une grande détermination, car là où il ya la volonté, il ya toujours un chemin.
Afin d'améliorer mon expérience d'enseignement du chinois, j’allais souvent dans les autres classes pour voir et écouter comment les autres enseignants enseignent ou comment ils font la gestion de la classe. Au cours de mes stages de fin d’études, j'ai acquis beaucoup de connaissances sur l'enseignement international du chinois et la gestion de la classe. D’ailleurs, un bon étudiant ne doit seulement pas se concentrer sur le contenu du cours en classe, mais doit aussi essayer d'utiliser de nombreuses stratégies pour apprendre et mener à bien ses tâches. Durant le stage, j'ai aussi acquis beaucoup d'expérience sur l'enseignement de la grammaire chinoise. Le stage ne m'a pas seulement familiarisé avec les étudiants et l'environnement de travail, mais a également amélioré mes compétences d'expression orale. Durant le stage, j'ai également expérimenté les compétences de préparation du cours et de la gestion de la classe. Dans ma vie habituelle, je favorise le divertissement. Après les cours, je développais activement mes passe-temps, je prenais souvent le temps d'aller sur les terrains de sport pour faire des exercices, car après tout, la santé physique est primordiale pour mener des recherches scientifiques. Parfois, je prenais aussi le temps d’écouter de la musique, regarder les séries télévisées, apprendre à chanter et à réciter des poèmes, ou pratiquer la calligraphie. Parfois, les enseignants nous emmenaient dans des différents endroits pour participer à certaines activités culturelles scolaires ou sociales, ce qui a également fait une base solide de mon développement global du chinois. Mes études de Master à l’Université de Bohai sont inoubliables pour moi. Je chéris particulièrement cette opportunité! L’apprentissage est comme un combat, il y aura toujours du bonheur et de la douleur, mais dans tous les cas, on doit continuer à travailler dur et à lutter pour l’avenir. Maintenant j'ai déjà obtenu mon diplôme de Master en Education Internationale de la Langue Chinoise. Non seulement cela, mais je suis aussi devenu professeur de la langue chinoise à l'Institut Confucius de l'Université du Burundi et je suis en train de partager avec les autres étudiants du Burundi les connaissances que j’ai pu accumuler pendant toute cette période de formation. Je peux dire que mes rêves sont devenus une réalité!
5. Mes motivations d’apprentissage de la langue chinoise
Au cours de mon apprentissage de la langue chinoise, certaines personnes m'ont demandé: « En tant que Burundais, quel est le but et la motivation de tes compétences d’apprentissage du chinois?". En effet, la réponse à cette question est aussi très simple. La première chose à savoir est le rôle primordial de langue. En peu de mots, une langue est un outil de la communication. Apprendre une étrangère, c’est forcement s’imprégner de cultures différentes. Les chercheurs Hanh Thi Nguyen (1921-2015) et Guy Kellogg (1967) ont démontré que lorsque les étudiants apprennent une langue étrangère, ils développent de nouvelles façons de comprendre une culture différente de la leur. Ils expliquent ainsi que l’apprentissage d’une nouvelle langue implique non seulement l’acquisition d’éléments linguistiques, mais aussi l’intégration de nouvelle façon de penser et de nouveaux comportements. À l'heure actuelle, le chinois est devenu l'une des langues les plus couramment utilisées dans le monde et, en tant qu'outil de communication, il peut favoriser l'amitié et la compréhension culturelle entre la Chine et les autres pays du monde. Aujourd'hui, il est non seulement devenu un outil majeur de communication, mais il a également favorisé les relations amicales entre la Chine et le Burundi. Beaucoup d’étudiants burundais ont commencé à s’intéresser de l’apprentissage du chinois et de la culture chinoise. En tant que professeur du chinois, mon objectif est de pouvoir beaucoup aider les Burundais à apprendre le chinois et à comprendre la Chine, et aussi de pouvoir contribuer à l'amitié sino-africaine. La langue étant le vecteur de la culture, le but de mon apprentissage du chinois est non seulement de l’utiliser pour communiquer et pour chercher du travail, mais également de comprendre la culture chinoise. La culture chinoise est profonde et est d’une longue histoire. Pour les Burundais, apprendre la culture chinoise présente de grands avantages, car cela peut nous aider à comprendre les coutumes chinoises, comparer les cultures des nos pays, trouver des similitudes et des différences et enfin améliorer notre culture. J'ai maintenant de plus en plus de connaissances sur la culture chinoise. Par exemple je peux maintenant écrire de la calligraphie chinoise, chanter des chansons chinoises, réciter des poèmes chinois, utiliser les baguettes chinoises pour manger etc. En plus de cela, j’ai aussi des connaissances suffisantes, non seulement sur les quatre saisons de la chine à savoir le printemps, l’été, l’automne et l’hiver, mais aussi sur les festivals traditionnels chinois à savoir la Fête du Printemps, le Festival des Lanternes, le Festival Qing Ming, le Festival des bateaux-dragons, le Festival du Qi xi, le Festival de la mi-automne et le Festival du double neuf. Je sais par exemple que lors du festival du printemps, les Chinois aiment manger des boulettes de pâte; quand ils participent au festival des lanternes, ils aiment manger des boulettes de riz glutineux, etc. Donc c’est très important pour moi de comprendre ces choses, parce que quand j’enseigne le chinois aux étudiants, je doits aussi les parler de la situation générale de la chine. Ainsi, s’il ya quelqu'un qui veut aller en Chine, il n’aura pas de grands problème culturels car il aura déjà reçu des informations nécessaires sur la vie quotidienne de la Chine.
Dans la vie, le secret du succès est que, quand une bonne opportunité se présente, on devient actif pour la saisir. En tant qu’étudiant ordinaire, avoir l’opportunité d'obtenir une bourse de l'Institut Confucius et avoir l'opportunité d'aller étudier en Chine est un honneur et une bonne chance pour moi. Les quatre ans d’apprentissage du chinois à l’Institut Confucius de l’Université du Burundi, l’année d’apprentissage du chinois à l’Université normale de Shenyang, deux ans d’études de Master à l’Université de Bohai constituent une période magnifique, agréable et inoubliable de ma vie. Aujourd’hui mon rêve est d’avoir encore l'occasion de retourner en Chine pour faire mes études de Ph D et en fin devenir un expert en Education Internationale du Chinois. Je continuerai à travailler dur pour réaliser ce rêve afin d’aider beaucoup de gens à apprendre le chinois.
[1] ICUB:Institut Confucius de l’Université du Burundi
Auteur: MFITIYE Ferdinand, Professeur du chinois à l’Institut Confucius de l’Université du Burundi
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